Des syndicats à l'opposition: Qui a besoin de qui???
L'opposition ivoirienne peine et peine à venir à bout d'une dictature si fébrile et moribonde malgré des succès enregistrés mais malheuresement inachevés. - Quand on sait que le peuple ivoirien reste bouillant et à la disposition de l'opposition malgré tout, parce que débordé par la pauvreté enracinée, doublée d'une insécurité où les hommes en treillis sont assassinés chaque jour. - Nous pensons qu'il y a bien des raisons de noter que l'opposition ivoirienne semble assez tiède.
1- A la conférence de presse du FDR (Front Du Refus).
A cette conférence, le président de LIDER, MAMADOU KOULIBALY déclarait que les syndicats ne veulent pas de plate forme avec eux parce que leurs revendications ne sont pas politiques, disent-ils.
2- A la conférence de presse du FPI du président LAURENT GBAGBO (Front Populaire Ivoirien).
L'animateur de cette conférence, le SGA KONE BOUBACAR n'a fait cas des revendications des syndicats.
A l'analyse des deux conférences de presse, l'on peut aisément s'interroger sur la conduite de l'opposition, espoir de tout un peuple qui souffre et souffre face à un régime qui est totalement vomi de l'intérieur comme de l'extérieur. Pour l'extérieur, le cas le plus récent est la sortie historique de la cour africaine de justice qui prononce un verdict catégorique: la CEI (Commission Electorale Indépendante) est illégale. Rendant du coup illégales les élections de 2015 et celles en cours (les législatives) du 18 décembre prochain.
La question est de savoir: de l'opposition et des syndicats, qui doit "forcer" la main à qui???
Ne nous leurrons pas et ayons le courage d'admettre que c'est bien l'opposition, espoir de tout un peuple, qui devrait le faire.
De manière pratique, l'opposition doit prendre les devants dans les conférences de presses, meetings, émissions radio et télé en s'appropriant les revendications socio-professionnelles des syndicats jusqu'à même donner une date pour un giga meeting-soutien aux syndicats parce que les travailleurs représentent le socle du peuple. Peuple tant réclamé en masse pour bouter le dictateur d'Abidjan.
Par exemple le (la) conjoint(e) veuf ou veuve ne peut jouir de la pension retraite que à 60ans quelque soit l'âge de l'époux ou épouse décédé(e). Une telle revendication ne saurait laisser personne indifférent quelque soit sa religion ou son bord politique.
C'est seulement quand ces syndicats auront constaté cet intérêt à eux accordé, qu'ils s'associeront à l'opposition pour discuter d'une quelconque plate forme souhaitée par cette dernière.
C'est le lieu de rappeler que l'opposition ivoirienne, notamment le Front Populaire Ivoirien s'est toujours adossée aux révendications sociales des syndicats pour opérer efficacement sur le territoire et être toujours plus fort durant tout son parcours.
Vouloir donc avancer en ignorant les revendications sociales, ce serait remettre le sort de la Côte d'Ivoire et de son peuple entre les mains de la providence, quant à la fin de Dramane Ouattara et de l'impérialisme sur nos terres et partant sur le continent africain.
Owel KAFALO (Red'chef VRA)
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