Tout ce qui naît, vit et meurt. La Françafrique a connu ses moments de puissance et de gloire. Mais elle finira par mourir de sa belle mort. Les combattants de la souveraineté et de la démocratie pour le développement des pays africains contribuent de toute évidence et avec une opiniâtreté affirmée à la mort de ce système qui endeuille l'Afrique depuis des lustres avec la complicité d'élites de service.
Mais dans ce combat qui doit à juste titre avoir pour point focal les causes exogènes de nos maux, il faut par ailleurs s'attaquer aux obstacles endogènes. Ces obstacles sont présents dans toutes les forces politiques y compris - ne soyons pas dupes - celles progressistes.
Le nombrilisme dont certains acteurs font preuve doit être combattu d'où qu'il soit. Au FPI, le travail inlassable du président par intérim, Abou Drahamane Sangaré se heurte parfois à l'irresponsabilité de certains acteurs du parti qui veulent que soit entretenue une indigence de ce grand parti afin qu'ils écrasent les autres parce qu'ils ont quelques moyens.
Cette inclination obstinée à la malice sera combattue jusque dans ces derniers retranchements. Avec des attitudes qui nous ont conduit dans le mur, chacun devrait penser aux souffrances des Ivoiriens et alors faire preuve d'humilité dans la responsabilité.
Nous étions là hier pour combattre la dictature au moment où l'opposition ne pouvait le petit doigt parce que pourchassée par le pouvoir Ouattara ; nous avons été là pour contribuer à faire bouger les lignes. Nous serons là pour faire échouer toutes basses manoeuvres - quel qu'en soit le prix - parce qu'elles n'ont pas lieu d'être, en tout cas au regard de ce que notre pays a souffert et souffre encore..
C.KOUDOU
Commentaires